Puissance diabolique d'un nouveau cinéma: les clés d'une révolution (1/2)
Tout est à repenser dans le cinéma si on veut retourner l'arme de l'IA. Des créateurs audacieux peuvent réinventer une valeur déstabilisante à l'échelle, et leur révolution va rebattre les cartes...

“Je ne rêve pas la nuit, je rêve le jour ; je rêve toute la journée ; je gagne ma vie en rêvant.” Steven Spielberg
“Quoi qu’il advienne, je suis contre” Groucho Marx dans “Plumes de cheval”
Voici le premier épisode de ma série de fiction où je tente de vous convaincre qu’à l’âge de l’IA, l’avenir appartient aux créateurs des récits les plus puissants de l’histoire humaine. Ceux du cinéma m’intéressent en particulier. Je dois être un peu fou pour vous raconter une histoire pareille. D’abord parce que cette industrie du rêve se meurt aujourd’hui en tuant ses créateurs avec sa bouillie d’IA. Les métiers du cinéma, tous bientôt remplacés, n’ont absolument aucun avenir ! Je suis un rêveur, puisque que notre actualité politique et notre avenir s’enfoncent dans le chaos: il suffit de penser à Trump et à ses empereurs cinglés du ‘Tout IA”, ce système totalitaire qui nous écrase.
Et bien justement, j’en appelle au pouvoir de rêver qu’il ne faut pas sous-estimer. Voici mon récit qui plonge dans la psyché la plus ancienne de l’homme.
À quand remonte la puissance et la valeur de notre cinéma mental ?
J’aime l’esprit critique, la contre-culture, et la folie burlesque des frères Marx; ces premiers héros créatifs du cinéma savaient manier la dérision contre le pouvoir en place.
J’aime aussi cette idée freudienne: notre inconscient, notre psyché, fonctionne comme le cinéma mental le plus puissant qui soit. Notre cerveau progresse en développant des récits qui habitent nos rêves, qui se déroulent devant nos yeux endormis depuis 2 millions d’années. Si ces récits mentaux aux images oniriques progressent et nous habitent depuis l’âge de pierre, pourquoi des héros d’aujourd’hui, avec la force technologique exponentielle de l’IA, ne déclencheraient-t-ils pas une nouvelle révolution créative d’une puissance totalement inédite ?
Alors que les dirigeants du cinéma se font hara-kiri en étouffant avec l’IA toute l’intensité créative d’antan, et si l’avenir appartenaient aux nouveaux héros créatifs ? Et si, en inventant une propriété intellectuelle radicalement différente, ils rebattaient les cartes et les lois du monde d’avant ? On pourrait alors d’abord constater ébahit que la puissance et la valeur diabolique d’un cinéma réinventé pour la troisième fois de l’histoire (1-Sapiens-2-Gutenberg, 3-IA) prend son essor; et ensuite que cette triple révolution du cinéma change le monde.
Merci de lire ma lettre des « Clés secrètes des créateurs d’une autre IA». Abonnez-vous gratuitement pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail.
De la grande tromperie au grand secret
“Que la valeur intellectuelle de l’auteur reste, enfin, là où elle est née !” le rêve de Balzac
Depuis longtemps, j’ai perdu confiance en nos dirigeants, en ceux du cinéma industriel aussi; jamais je ne la retrouverait. Vous auriez plus de facilité à me convaincre de l’existence de Dieu ou que le Père Noël livre ses cadeaux avec un camion Amazon.
L’avenir des enfants et du cinéma me tient à cœur, mais il me préoccupe aussi. Pas vous ? Alors, lisez cette série pour découvrir le grand secret qui me passionne, celui au cœur de ma recherche. Et si l’avenir de la valeur intellectuelle, notamment celle du 7e, se retrouvait (enfin!) entre les mains de créateurs qui combattent ? À l’ère de l’IA, ils s’apprêtent à combiner les 3 révolutions de l’histoire de l’art, réalisant ainsi le plus beau des rêves : celui de Balzac !
Comme tout est profondément paradoxal avec l’IA, je doute de plus en plus de nos politiques, de nos dirigeants au sens large. Comme Devos, j’observe que leurs décisions sont de plus en plus absurdes; par exemple celle de Macron qui depuis 2017 s’obstine à nous imposer sa start-up nation du “Tout IA”. Or elle nous mène à la catastrophe.
Pourquoi ? Nos dirigeants, Macron en tête, ne comprennent rien aux effets dévastateurs de l’échelle exponentielle de l’IA. Or ce changement d’échelle brutal que nous traversons dévaste d’abord l’avenir cognitif des enfants. Il faut réaliser que le pire des pièges, celui de l’effondrement mental, se referme sur ceux qui n’écriront plus par eux-mêmes, sur ceux qui s’en remettront à ce système du “Tout IA” pour écrire à leur place. Sans écriture pour penser, et sans esprit critique alors que l’IA nous inonde de mensonges, leur avenir est brisé. Quoi de plus révoltant ?
Mais nos dirigeants s’en moquent, ils préfèrent ce “Tout IA” qui génère un maximum de profit (pour eux). Qui sont-ils pour empêcher ainsi une jeunesse de réaliser ses rêves qui deviennent, enfin, accessibles ? Que penser de ceux qui nous gouvernent depuis 4 jours en nous promettant une fois de plus une rupture (cf Lecornu) alors que cet apparatchick transpire la fidélité à Macron ?
Bienvenue dans la grande tromperie techno-politique du “Tout IA”, qui, comme son nom l’indique, veut tous nous remplacer.
Mais heureusement, nous avons les moyens de résister.
Les clés de l’évolution humaine sont in-dé-pa-ssa-bles
J’étudie cet épais mystère des clés de l’évolution humaine, elles découlent de l’histoire de l’art depuis l’âge de pierre (2 millions d’années). Ce secret nous conduit à cet âge étrange et paradoxal de l’IA.
Ces clés de l’évolution, de la progression humaine sont, depuis toujours, transmises aux enfants parce qu’elles sont vitales. Une des ces clés ce pouvoir de transmission. Or notre langage chanté, parce qu’il est si fidèlement transmis la nuit des temps, a fait bondir l’intelligence de Sapiens dans la première des révolutions cognitives.
Le clés de nos capacités: un puissant cycle de renforcement de notre valeur
Depuis l’origine du langage créatif, leur puissance devient révolutionnaire quand le langage change d’échelle; c’est à dire quand ces clés sont réinventées par les créateurs qui s’emparent, toujours en premier, d’une révolution technologique. Celle du langage artificiel (IA) ne fait pas exception, elle est même beaucoup plus puissante, plus paradoxale, plus surprenante que les deux autres. Les agents d’IA donnent à l’individu une puissance combinatoire inédite.
Si cette explosion de l’art et de sa valeur, par exemple celle de la Renaissance post Gutenberg, s’est déjà produit deux fois depuis l’âge de pierre (1-Sapiens, 2-Gutenberg) qui pourrait empêcher que cette révolution se produise une troisième fois avec l’IA ?
Revenons à nos grandes révolutions de l’histoire et de la valeur de l’art. La première fut celle où l’intelligence de Sapiens a bondit. La seconde est celle de Gutenberg, celle du langage imprimé dans le livre. On sait qu’elle se combine avec la première, et qu’elle a donné la révolution française (entre autres) et les révolutions industrielles. Nous rentrons dans la troisième révolution des agents d’IA: ils permettent aux créateurs de combiner ces 3 révolutions ensemble. Si vous pensez qu’ils vont s’agenouiller devant le peloton d’exécution du “Tout IA”, je vous conseille d’y penser à nouveau.
Gardez-vous de sous-estimer le pouvoir de ces clés. Leur secret commun est que chacune d’elles obéit à un puissant cycle de renforcement combinatoire, celui du processus créatif de l’artiste. Ce cycle a été découvert récemment en biologie de l’évolution, il permet au cerveau de progresser sans limites connues. Je vous le détaillerai dans le second épisode de cette série. Retenez son principe: on progresse en échangeant des récits de plus en plus élaborés. Et encore mieux, encore plus vite pour ceux qui font l’effort d’écrire leurs propres récits. Vous connaissez une limite au pouvoir, à la force de l’imagination que l’écriture-lecture procure ? Moi, je n’en connais pas, et la science non plus. Rien que sur ce plan, ces clés sont révolutionnaires au sens où l’on n’a pas fait mieux pour faire progresser nos capacités. Ces clés seront toujours in-dé-pa-ssables: l’IA peut aller se rhabiller ! Ce qui ne veut pas dire que cette technolgie est inutile: lisez ma série jusqu’au bout pour comprendre comment l’utiliser différement, parce que vous serez conscient du pouvoir de ces clés.
Préparez-vous à une valeur du cinéma et du travail imprévisible: sans plancher ni plafond
Depuis 5000 ans qu’on compte comme on écrit, l’échelle économique de valeur, celle de ces clés, a toujours été linéaire. En effet, la valeur du travail “salarié” est payée en proportion du temps passé à le produire. Que se passe-t-il quand cette règle économique fondamentale éclate ?
Que se passe-t-il à l’âge de l’IA, quand la valeur du travail des créateurs devient NON-linéaire, chaotique, possiblement exponentielle à l’échelle ? Il se passe que la troisième révolution est économique, et que les créateurs en pointe sont en première ligne: ils combinent la valeur des trois révolutions à l’échelle de l’IA. Préparez-vous au chaos, au bizarre, au paradoxal, à l’étrange. D’un coté, la valeur de votre travail peut être sans plancher, elle tend vers zéro si votre métier est remplacé par le “Tout IA” (Il engloutit 400 milliards en 2025, donc il progresse vite…). De l’autre, votre valeur créative est sans plafond si vous vous emparez de ces clés. À vous de choisir…
Je vous invite à découvrir le mystère du jeu réflexif si puissant de l’écriture-lecture cinématographique. Avec ces 8 clés de l’art du langage de l’âge de pierre (Sapiens), vous éclairez l’avenir, le vôtre, à l’âge de l’IA (2025-2045).
Comment réinventer VOS 8 règles de l’art (2/3) ?
Dans la seconde lettre de cette série (2/3), je vous invite à voyager dans les forces de ces clés de l’histoire avec le “Principe de Lucifer”, un livre passionant1. Pourquoi ? Parce que ces clés de survie sont la seule façon de retourner l’arme de l’IA pointée sur notre front. Parce que j’espère vous avoir convaincu qu’elles sont ce que nous pouvons transmettre de plus beau, de plus nécessaire à une jeunesse.
J’espère qu’il est possible de redynamiser la création cinématographique avec ma nouvelle théorie de la valeur économique appliquée au 7e art. Il s’agit d’une forme nouvelle, radicale de propriété intellectuelle réinventée à l’âge de l’IA, celle dont rêvait Balzac.
Alors qu’Hollywood vit l’enfer (lisez ma série ici), quoi de mieux que de découvrir ce “Principe de Lucifer” ? Par quel mystère est-il possible que la valeur de cet art puisse suivre une structure fractale, par essence exponentielle ?
Merci de partager cette série, et à bientôt pour continuer à explorer le grand secret ?
Si vous voulez apprendre ces nouvelles règles révolutionnaires en groupe, j’anime aussi des ateliers le premier lundi du mois au “Bouillon Montrouge2” ou dans d’autres lieux amis du cinéma indépendant3. Voici le menu: inscrivez-vous à mon atelier du cinéma d’avenir en m’écrivant à david@livre-contre-ia.fr ?
David Jamet, auteur et chercheur (david@livre-contre-ia.fr)
“Le Principe de Lucifer” est un livre de Howard Bloom. Il s’agit en effet d’une expédition expédition scientifique dans les forces de l'histoire; je m’en suis inspiré pour faire avancer mes hypothèses sur l’évolution de la valeur des artistes et de la propriété intellectuelle à l’âge de l’IA.
Le “Bouillon Montrouge” est un restaurant situé au 65 rue Henri Ginoux à Montrouge.
J’aime la “La librairie du cinéma du Panthéon”, vous pouvez la trouver au 15 rue Victor Cousin Paris 5e